Thomas scrute l'actualité loin des attractions médiatiques.
Une émission produite par Thomas Lacomme.
Une émission de la Rédaction.
Des géologues ont fait une saisissante découverte en 2008 : sous la petite ville de Moatize, au nord-ouest du Mozambique, reposerait le plus grand bassin charbonnier non exploité de la planète et quelques 23 milliards de tonnes de charbon, c’est-à-dire de quoi faire fonctionner toutes les centrales à charbon des États-Unis pendant vingt-cinq ans. Après la guerre civile qui bouleversa et fragmenta le pays de 1976 à 1992, notamment à cause de l’importance des mines enterrées un peu partout dans le pays, en périphérie des villes comme à la campagne, le sous-sol semble être le salut du pays. Mais à voir le contraste entre la ville de Moatize, marquée par les déplacements forcés de population, et la capitale Maputo qui fait figure de métropole développée, se pose la question du malheur des ressources : l’exploitation du charbon sera-t-elle une chance pour le Mozambique ou un élément de déstabilisation politique et sociale, comme ce fut le cas du pétrole au Nigeria ? Affaire à suivre.
Puis rencontre avec Ratatouille. Les mines sont un problème pour le Mozambique, notamment dans la région de Moatize où elles gênent le développement économique. Pour régler ce problèmes, les autorités font appel à leur meilleurs experts : des rats-démineurs surentraînés !
Et pour ce tour du monde express, dans notre playlist : Bob Dylan, les Psy 4 de la rime, Alain Bashung, le groupe Incubus et Billy Talent.
IRMT n°10 (13min)
Pour ce direct d’Halloween, Marie et Gudule redorent l’image des rats, mal-aimés et chassés, mais pourtant fascinants, source de craintes comme d’inspiration.
Trensistor a rencontré Philippe Askénazy, professeur à l’École d’économie de Paris et directeur de recherche au CNRS.
Quarantième numéro pour Trensvers’arts et une exposition Contre la méthode / contre un arbre.
Il regarde le monde tourner, c’est un objectif : décentrer votre regard loin des sentiers rebattus de l’information, ou creuser ces nouvelles qu’on vous expose sans vous les expliquer. Bref, relief, recul, et surtout légèreté, pour un voyage qui se conclue toujours par une note insolite, alors qu’il se déroule en musique. Parce qu’il y en a marre des sujets sur la météo en plein JT ou du point sur le dernier fait divers, et si on prenait le temps, sans se prendre la tête, de regarder le monde tourner ?