Jeunes et étudiants : quels médias ?

Dans le cadre des Docs du mercredi organisé par la Maison des Étudiants, l’association Esprits critiques organisait le 25 mars 2015 une soirée sur le thème : “Jeunes et étudiants : quels médias ?”. Trensistor était invité, et Marie, Pauline, Mathilde, Thomas et Nicolas, ont animé une discussion autour du format de la webradio. La soirée était placée sous le signe de l’interaction et dans le public, des membres de la webradio Rl2 et de la gazette Mankpadére ont pris part au débat.

Pour une écoute plus aisée, optez pour la formule découpée :

Avant de parler média étudiant et de s’interroger plus particulièrement sur les spécificités inhérentes au format d’une webradio, et parce que nous sommes civilisés à Trensistor, si si, l’émission commence par une présentation des participants, sous l’angle radiophonique, évidemment.

Puis la discussion s’engage sur la question des prémisses. Comparant la création d’un journal étudiant comme Mankpadére à celle de deux webradios comme Trensistor et RL2, les participants en viennent à questionner le lien entre grande école ou université et webradio, et plus largement à se demander si la webradio est un média étudiant comme les autres.

La webradio brouille la frontière entre l’oralité du support radio et le visuel soit de la télévision soit de la presse écrite, parce qu’elle dépend d’internet et de l’écran de votre ordinateur. Comment résoudre cet entre-deux ? Surtout, comment prendre en compte ce qui fait la spécificité de la webradio et ne pas tendre à rabattre cette dernière sur le modèle d’une webradio classique et considérer que l’auditeur ne fait jamais que lancer le player puis vaquer à ses occupations, comme il aurait appuyer sur le bouton de son poste de radio, ou de son transistor, pour les plus anciens d’entre vous, et pour faire la blague à peine appuyée que vous comprenez. Bref, on parle de radio augmentée et de radio filmée, surtout que celle-ci fait encore évoluer la question du rapport entre audio et vidéo, inhérent à la webradio. Entre habitude, intimité et peut être même sensualité,  quelle place pour la radio à l’heure du 2.0 ?

Quand on s’occupe d’un média étudiant, quels modèles reproduit-on ? Comment s’en affranchir ? Doit-on en avoir ? Avec la question des choix, des lignes éditoriales, se pose la question de la liberté. Mais si la “radio ne ment pas”, elle ne doit pas être aveugle et les modèles se conjuguent au passé : quel lien entre webradios et radios libres des années 1980. Quel rapport à la webradio pour les seniors aujourd’hui ?

Quel est le public d’un média étudiant ? Est-il forcément et uniquement composé des étudiant.e.s du campus au sein duquel il est né ? Quels programmes proposer ?

La plupart des webradios ne diffusent pas en direct, mais soit sous forme de podcasts, doit sous forme de boucle ou de playlist. Bref, quelles sont les exigences, les contraintes et les avantages d’être un média en différé ? A côté de la temporalité, ce sont des questions techniques qui sont abordées : comment considérer le montage ?

Bonus : la Dorby a encore frappé ! Mathilde, dans toute sa splendeur, vous révèle en exclusivité à quoi servent les podcasts : à réécouter ses phrases interminables !

Et pour conclure, on prend l’échelle avec une magnifique conclusion de Pauline, toute en dialectique