L'Encre et la Lumière

Quatre chroniqueurs, quatre films d’actualité, une analyse de séquence et un écrit théorique. Émission mensuelle d’une heure.
Une émission produite par Mathilde Grasset et Élie Raufaste.

L’Encre et la Lumière n°74 mars 2020

Les films de février

Une émission de , et .

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Pour ce septième numéro, on discute ensemble de trois film sortis en février : Un Divan à Tunis de Manele Labidi, La Fille au Bracelet de Stéphane Demoustier, et le documentaire La Cravate de Mathias Théry et Etienne Chaillou.

On continue avec une petite réflexion sur les affinités plus ou moins électives entre les Occidentaux et les Japonais au cinéma. Du cinéma hollywoodien à Hiroshima mon amour, de Furyo à Lost in Translation, penchons-nous sur le motif de la romance exotique : que raconte-t-il des liens entre Occident et Orient ? Des répercussions de la guerre dans l’intimité des personnages de cinéma ?

On retrouve ensuite Sessue Hayakawa, première star asiatique du cinéma muet, confronté à Charlie Chaplin par Louis Delluc (l’un des premiers théoriciens et critiques indépendants en France) dans son texte “La Beauté au cinéma” (1917). Petit passage en revue, pour finir, des parutions littéraires sur le cinéma.

Le texte : 

“La Beauté au Cinéma”, Louis Delluc (1917), in Le Cinéma, naissance d’un art (1895-1920), Daniel Banda et José Moure, Paris, Flammarion, coll. “Champs arts”, 2008

Les conseils de lecture: 

  • La sagesse du chef opérateur, Philippe Rousselot, éditions JC Béhar, 2020 (réédition)
  • Cinémas en communs, Robert Bonamy, éd. de l’oeil, janvier 2020
  • Le Sel du présent. Chroniques de cinéma, Eric Rohmer, éd. Capricci, février 2020
  • Paroles de cinéma / Nouvelles vagues, Noël Simsolo, éd. Marest, mars 2020

Les musiques de l’émission : 

“Caro Diario : Isole”, Nicolas Piovani (B.O Journal intime, Nanni Moretti, 1993)

 

Merci à Romane Carrière pour sa participation à l’émission !

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Chacun choisit un film et tous en discutent : petit périple de trente minutes dans l’actualité cinématographique du mois. Lumière ensuite sur une séquence de l’histoire du cinéma : que reste-t-il de l’image quand on ne garde du film que le son ? Comment peut-elle encore « raconter » ? De l’encre pour finir, celle d’un texte théorique sur le cinéma, lu et resitué dans son contexte historique et intellectuel — celle, encore, des nouveautés fraîchement imprimées disponibles en librairie !

En partenariat avec la librairie de l’Institut Lumière.