Les Fantômes du Paradis vous proposent chaque semaine de traverser l’Acheron pour (re)découvrir des films de patrimoine…
Une émission produite par Occitane Lacurie.
Une émission de Occitane Lacurie.
Mars 2018. Les cheminots sont en grève, les facs sont occupées et nombreux sont ceux qui tentent de déceler, dans le fond de l’air de ce début de printemps, une jolie teinte saumonée prête à tirer sur le franchement écarlate. Car n’oublions pas qu’il y a 50 ans tout rond, le joli mois de mai avait commencé un 22 mars.
Un spectre hante notre mois de mars 2018 comme un espoir diffus, une étrange envie d’action, une envie d’histoire, une envie qu’il se passe quelque chose et d’y prendre part, l’envie de pouvoir dire “j’y étais”.
L’envie d’être à son tour celui ou celle qui, 50 ans plus tard, se pavane sur les plateaux de télévision, assagi voire macroniste, pour tenter de faire saisir un esprit du temps insaisissable aux spectateurs et spectatrices qui ont, depuis peu, repris la peur du rouge aux bêtes à cornes.
Alors puisque les soixante-huitards se sont exilés en Macronie et échouent à nous raconter ce que c’était, 68 en France, pourquoi ne pas partir à la rencontre d’un autre 68, de l’autre côté de l’Atlantique, grâce aux images d’un film qui n’hésite pas à prendre de la hauteur sur les événements, littéralement ?
Les Bêtes du sud sauvage, de Benh Zeitlin et du collectif Court Thirteen. Sortie en France le 12 décembre 2012.
Au sommaire de ce jeudi 20 décembre, un retour sur les déboires de la Macronie et les couacs présidentiels, un reportage au coeur des dessous de La Défense ou dans les coulisses des nouvelles « safe cities » et une réforme du lycée contestée…
Dans la cage qu’est devenue la scène, le spectacle Bestie di scena d’Emma Dante nous confronte à ce que nous projetons sur des corps d’hommes et de femmes.
« J’étais hier au Royaume des Ombres » écrit Maxime Gorki, l’un des premiers spectateurs de la mystérieuse invention des frères Lumière. Les Fantômes du Paradis vous proposent chaque semaine de renouveler l’expérience en traversant l’Acheron pour (re)découvrir des films de patrimoine…
Dans ma longue course après les podcast en retard, j’ai ENFIN écouté ce premier numéro : c’est vraiment très bon ! La preuve, j’ai envie de voir le film, qui ne m’a pourtant vraiment jamais attiré.
Oh merci !