Décoloniser le jeu vidéo

Pour cette nouvelle aventure, nous empruntons les sentiers tortueux de l’imaginaire colonial aux côtés de Lawrence d’Arabie et autres Indiana Jones. Car, bien qu’il n’ait pas connu le référendum sur l’autodétermination de l’Algérie, nous nous sommes demandé.e.s si comme les autres arts avant lui, le jeu vidéo n’était pas perclus de représentations issues d’un rapport colonial au monde. Des pyramides égyptiennes aux plantations antillaises en passant par les terres arides du Sahel, nous avons visité pour vous les types et archétypes qui semblent avoir contaminé, à leur tour, les imaginaires vidéoludiques.

Et en deuxième partie d’émission, Occitane et Thomas vous proposent une plongée dans une des soirées Saturday Night Gamer qu’organise l’Aquarium Ciné-Café tous les premiers samedis du mois. Jeux vidéo en accès libre, tournois sur écran géant et rencontres entre joueurs sont au programme de ce premier numéro de 20 000 pixels sous les mers, fruit du partenariat entre les Aventuriers du Pixel perdu et l’Aquarium Ciné-Café.

Écouter la chronique

Bibliographie :

• Le jeu vidéo, voix naissante des peuples marginalisés, article de William Audureau publié dans Le Monde, le 5 Avril 2018
• Resident Evil 5, un jeu raciste ?, article de Julien Chièze publié sur gameblog.fr le 3 Août 2007
• L’Orientalisme. L’Orient créé par l’Occident, Edward Saïd, Points, 2015
• Videogames and Postcolonialism : Empire Plays Back, Souvik Mukherjee, Palgrave Macmillan, 2017
• « Afrique » d’Aimé Césaire
• Joseph Conrad : Au coeur des ténèbres (France Culture / Samedi noir)