Thomas scrute l'actualité loin des attractions médiatiques.
Une émission produite par Thomas Lacomme.
Une émission de Thomas Lacomme.
L’Allemagne vient de commémorer les 25 ans de la chute du mur de Berlin, survenue dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989. A cette date, il y avait dans le monde une dizaine de murs transfrontaliers. Aujourd’hui, selon la géographe canadienne Elisabeth Vallet, il y en a une cinquantaine, délimitant 29 000 km de frontières sur quatre continents. Du coup, Thomas vous propose un mois de novembre spécial murs frontaliers, bref trois numéro d’Il regarde les murs (ne pas) tomber.
Pour ce premier numéro de cette série, il vous parle de ces nouveaux murs de la honte, qui, à travers le monde, blessent, tuent, parce qu’ils sont faits pour ça.
Arrêt aux portes de l’Europe, sur le sol marocain, dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, d’abord. Puis, dans le sous-continent indien, à la frontière entre Bangladesh et Inde, pour évoquer le destin de Felani Khatun.
Bref, un numéro d’IRMT pas forcément joyeux, un numéro à hauteur de femme et d’homme, ni pathétique, ni dramatisant, juste un coup de projecteur sur l’horreur quotidienne de ce qu’il se passe de l’autre côté de ces nouveaux murs de la honte, et toujours en musique, avec dans la playlist : Jean-Sébastien Bach, Eminem, Pink Floyd, One Republic, Tracy Chapman et Talk Talk.
De Karachi à Berlin en passant par Belfast, petit tour du monde des murs en contexte urbain, dernière étape de la série de novembre pour commémorer les 25 ans de la chute du mur de Berlin.
L’Arabie Saoudite vient de bâtir un mur à sa frontière avec l’Irak. Elle vient de comprendre qu’elle est aussi la cible de l’État islamique.
Halloween : une fête passée de mode ? En Europe peut-être, mais pas aux États-Unis où c’est une fête importante, qui participe des constructions identitaires.
Il regarde le monde tourner, c’est un objectif : décentrer votre regard loin des sentiers rebattus de l’information, ou creuser ces nouvelles qu’on vous expose sans vous les expliquer. Bref, relief, recul, et surtout légèreté, pour un voyage qui se conclue toujours par une note insolite, alors qu’il se déroule en musique. Parce qu’il y en a marre des sujets sur la météo en plein JT ou du point sur le dernier fait divers, et si on prenait le temps, sans se prendre la tête, de regarder le monde tourner ?