Il regarde le monde tourner
Thomas scrute l'actualité loin des attractions médiatiques.
Une émission produite par Thomas Lacomme.
Il regarde le monde tourner n°24 • 26 novembre 2014
Les murs en contexte urbain : Karachi, Belfast, Berlin
Une émission de Thomas Lacomme.
Pour clore cette série du mois de novembre consacrée aux murs à travers le monde, afin de commémorer comme il se doit les 25 ans de la chute de celui de Berlin, Thomas vous invite à un tour du monde des murs en contexte urbain. De Karachi à Berlin, en passant par Belfast, il évoque les murs qui séparent des communautés au sein d’une même ville, et, qui, par le repli territorial et des formes de ghettoïsation, participent aux (re)constructions identitaires. Une fois le conflit terminé, deux principales solutions, pour ces murs qui furent érigés pour isoler des groupes antagonistes : soit ils participent d’une permanence conflictuelle, soit ils sont réinvestis par d’autres logiques.
Le point insolite est consacré à la disneylandisation de Checkpoint Charlie à Berlin, alias die neue fête à Neuneu.
Et pour ne pas souffrir du jet lag le temps de ce tour du monde en accéléré, la seule solution, c’est une bonne playlist : Daft Punk, Shaka Ponk, Imany, The do, Somethingalamode, et un extrait de la BO du film Good Bye Lenin, par Yann Tiersen.
À écouter ensuite...
Il regarde le monde tourner n°22
Pour les 25 ans de la chute du mur de Berlin, numéro spécial sur ces nouveaux murs de la honte, qui, de l’Union européenne au sous-continent indien, blessent, tuent.
Ondes Son’Or n°3
30 minutes d’électro pendant lesquelles Sky-R côtoie Air, Daft Punk, Modjo, mais aussi Slipknot et Alain Bashung.
Il regarde le monde tourner n°23
L’Arabie Saoudite vient de bâtir un mur à sa frontière avec l’Irak. Elle vient de comprendre qu’elle est aussi la cible de l’État islamique.
Commentaires
Il regarde le monde tourner, c’est un objectif : décentrer votre regard loin des sentiers rebattus de l’information, ou creuser ces nouvelles qu’on vous expose sans vous les expliquer. Bref, relief, recul, et surtout légèreté, pour un voyage qui se conclue toujours par une note insolite, alors qu’il se déroule en musique. Parce qu’il y en a marre des sujets sur la météo en plein JT ou du point sur le dernier fait divers, et si on prenait le temps, sans se prendre la tête, de regarder le monde tourner ?
