Trensistor multiscalaire !

Troisième étape de notre voyage sonore dans les ondes trensistoriennes, et une question, celle des échelles. Trensistor, énième radio campus ? Au contraire, notre webradio se prend-elle trop pour une radio nationale digne de la bande FM, qui parle économie, culture ou actualité internationale ? Et Lyon dans tout cela ? Gerland, c’est seulement pour les footeux, et les micros trensistoriens l’ont-ils déserté ? Bref, comment penser une émission, une audience, comment positionner une radio ? Autant de questions que ce sont posées (ou pas) tous les membres de Trensistor, et surtout ceux qui la dirigeaient. Ils sont venus, ils sont tous là, elle va grimper à l’échelle la radio : Lola Salem, Fabien Paquet, Imaad Ali, Thibaut Sardier, Nina Léger et Louis Jacobée (dans l’ordre de leur première apparition ).

Dans la playlist, petit retour en enfance avec Nounours qui descend de son échelle pour voir Pimprenelle et Nicolas. Ensuite, plus modernes, les Daft Punk nous rappellent que Trensistor, c’est aussi une audience internationale, pensez-vous ! Puis Nicolas Canteloup imite Miss France 2006 Alexandra Rosenfeld, parce que toutes ces questions : “ça complique”. Vient ensuite le début du premier numéro d’Anormale, émission fondatrice de Trensistor, à réécouter dans la toute récente rubrique Archives. Pendant ce temps, William Sheller vous propose de prendre la Longue échelle, avant qu’à la magnifique voix de Nina, succède celle de Lorde et son Ladder Song. Autre incipit, celui de l’émission la plus marquante de Trensistor : Trensvers’arts. L’occasion de retrouver les voix d’Anne-Laure Mercier et Swann Spies, en plus de celle de Nina. Les 41 numéros de Trensvers’arts sont à réécouter, toujours dans la rubrique Archives. Mais avant de vous ruer sur ces émissions palpitantes, Notre Trensistor continue avec Francis Cabrel, avant deux extraits de deux autres anciennes émissions de Trensistor : d’abord le premier numéro de Des murs et des oreilles, avec Alice Jacquelin à la recherche des coiffeurs de la Guill’ ; ensuite c’est Justine Knebelmann qui, pour un numéro de l’Atelier, le troisième en l’occurrence, était allée à la rencontre des Indignés de Lyon, en 2011. Un rappel des Archives ou vous avez compris ? Tout cela se termine avec Benjamin Biolay, qui chante Bellecour, dans sa chanson Lyon presqu’île, avant de laisser, comme d’habitude, le dernier mot à Barbara.