Immergeons-nous dans des œuvres littéraires et dans des ouvrages de sciences humaines et sociales, entre autres.
Une émission produite par Victoria Mendes.
Une émission de Victoria Mendes.
Dans ce nouvel épisode de Post Scriptum, nous nous entretenons avec Annick Cojean, grande reporter au journal Le Monde. Son dernier livre, Nous y étions. 18 vétérans racontent heure par heure le D-Day, publié au printemps dernier aux éditions Grasset regroupe des reportages d’Annick Cojean publiés il y a trente ans dans les pages du grand quotidien français.
Au fil des pages se dessinent les souvenirs du ranger Len Lomell, du major Von Luck et de l’Allemande Eva Bojack qui racontent, parmi d’autres, ce jour où ils et elles ont eu rendez-vous avec l’Histoire. Des témoignages précieux qu’Annick Cojean, de sa plume généreuse, envoûtante et fidèle, parvient à retranscrire dans leur plus touchante sincérité.
Par quels moyens faire résonner ces voix du passé ? Comment restituer la charge émotionnelle et la valeur historique de témoignages du D-Day dans la presse écrite ? La grande reporter regarde-t-elle parfois du côté de la littérature ? Annick Cojean nous éclaire sur son rapport personnel à la mémoire du D-Day et sur les méthodes de sa passion de grande reporter.
« Je dois trouver le rythme, la phrase, le mot qui vont restituer au mieux l’émotion, la passion, les troubles, les hésitations, la foi qu’ils avaient dans ce qu’ils faisaient, ces vétérans du D-Day »
Générique : « Good vibrations », de Patrice
Extrait musical : « It’s a long way to Tipperary », de Jack Judge et Harry Williams.
Cette semaine, Thomas et Occitane partent à l’assaut d’un monstre sacré d’Hollywood, s’attaquant lui-même à un monstre sacré de la presse américaine…
Elizabeth Rush, envoyée spéciale du Monde Diplomatique, nous parle du mur qui se construit depuis 1992 entre l’Inde et le Bangladesh.
Découverte hors des sentiers battus de deux chanteuses de folk qui auraient bien mérité leur prix Nobel…
« La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas », disait un certain Fernando Pessoa.
Post Scriptum propose, dans chaque émission, de parcourir une œuvre, de nous intéresser à un auteur ou à une autrice dont l’ouvrage ressort aujourd’hui de nos bibliothèques à l’occasion d’une adaptation, d’une réédition ou d’une relecture personnelle.