Florent Bergère-Marcuzzi

Avatar

Biographie

Nom de jeune fille (comme disent les documents de l’Educ Nat’ juste au-dessus de la case « dispensé P4) : Marcuzzi.
Florent Bergère-Marcuzzi, né Marcuzzi en 1928, dans le Puy-de-Dôme, a une enfance heureuse et insouciante dans une famille de petits notables de province : il a parfois plusieurs oranges à Noël, dont il donne les pelures aux enfants des chiffonniers, ce qui lui vaut très tôt les félicitations du curé du village, le père Werpaipeyre, qui loue sa générosité. A 12 ans, la filature familiale fait faillite, et on doit fiancer le jeune Florent à une dame de haute bourgeoisie qui sort de son deuxième veuvage et est nettement plus âgée que lui. Les premières années du mariage sont l’occasion de nombreuses découvertes, grâce à la grande expérience de sa femme : donjons, alabama hot pockets et à feuilles de rose n’ont rapidement plus de secrets pour le jeune homme. La mort précoce de sa femme dans un accident de chasse laisse Florent à la tête d’une petite fortune, qu’il met à profit pour faire des études et rentrer à l’ENS Fontenay-Lyon (il sera le 3e homme admis dans cette école). Il y découvre avec bonheur et fascination une invention récente, le transistor, et fait ses premières armes à la radio. Il achève sa scolarité avec brio et part enseigner au Congo-Kinshasa, où il disparaît lors de la Grande Révolte de 1957. Certaines sources affirment qu’il a pris part à la révolte aux côtés des indigènes malgré les réticences des cheffes de clan ; il aurait été tué par la colonelle Voulet (5e régiment de dragonnes) après une brève mais passionnelle histoire d’amour alors qu’il venait d’être capturé à la tête d’une troupe d’insurgées.
C’est ainsi, nimbé des mystères de l’Afrique, que s’achève l’histoire d’un homme qui tenta toujours de se faire une place dans le monde des femmes, et qui contribua à ouvrir le monde des médias à ses frères brimés.