L'émission qui donne la parole aux étudiant·es de l'ENS dont les parents ne sont pas cadres pour discuter transfuge de classe et syndrome de l'imposteur
Une émission produite par Marie Bronner.
Une émission de Marie Bronner.
Pour ce 3ème épisode de TrENSfuge, je reçois Lucas, étudiant en physique à l’ENS de Lyon. Il nous parle de comment son stage lui a permis de dépasser son syndrome de l’imposteur en étant focalisé sur autre chose que les notes, du rapport à sa famille qui n’a pas tant changé, ou encore de comment Stephen Hawking a été un modèle pour lui, dans sa capacité à réussir malgré sa maladie.
“Mes parents parfois pour rigoler me disent quand je leur explique un petit peu ce que je fais à l’ENS “non mais nous on va rien comprendre on n’est pas normaliens”, ce qui je pense est assez révélateur de la différence justement de milieu social, mais que moi j’ai pas forcément ressenti, et surtout je leur dis que ça n’a absolument rien à voir, et mes rapports j’essaye de les garder exactement comme ils sont. Alors je pense que le fait de changer de classe [sociale] ça joue un petit peu, on adopte des codes sociaux qui sont plus forcément pareils, on change sa façon d’être, sa manière de parler, donc je pense que ça peut parfois, au niveau des proches, entraîner une communication qui est un peu différente d’avant, mais moi personnellement vis à vis de ma famille, je pense que ça n’a pas grandement évolué, pas significativement, à part ces quelques blagues”
Si vous souhaitez participer à ce podcast, ou que vous avez des questions, n’hésitez pas à m’écrire ici : marie.bronner@ens-lyon.fr
Nuages, nuages, vapeurs et fragments de pensées des grands hommes, des grandes femmes…
Moïra me raconte comment le monde associatif à l’ENS l’a aidée à lutter contre son syndrome de l’imposteur, ou encore la différence notamment économique qu’elle a ressentie vis-à-vis des autres.
Pour cet épisode 2, Morgane nous raconte comment elle a découvert en fin de prépa ce pour quoi elle se préparait, sa santé mentale depuis qu’elle est à l’ENS, ou encore comment elle s’inspire de sa grand-mère au quotidien.
Quand on demande aux gens à l’ENS ce que leurs parents font comme métier, il s’agit presque toujours des mêmes réponses : parents profs, parents ingénieurs, parents chercheurs, bref parents cadres. Mais comment le vivent celleux pour qui ce n’est pas le cas ? Comment se sentent les enfants d’agriculteurs, d’ouvriers, ou de commerçants ? Se considèrent-iels comme transfuges de classe ? Je leur tends mon micro pour en discuter avec elles et eux.