Découvrez une nouvelle image du rap avec des analyses littéraires, sociologiques, historiques… de morceaux divers, en plus d’autres formats.
Une émission produite par Lucie Sol.
Une émission de Lucie Sol.
Comment le rap s’est-il emparé de la figure du poète maudit pour la transformer en poète bandit ? Avec l’un des titres les plus connus de Nekfeu, on réfléchit sur les codes linguistiques du rap et sur l’ambivalence volontaire de ce genre, qui oscille entre registre poétique et langage familier voire argotique, et sur les rappeur∙euses qui délaissent certaines normes linguistiques conventionnelles pour en adopter d’autres non moins codifiées. Enfin, on évoque la caractérisation oblique de celleux-ci, qui se construisent leur propre image dans leurs sons par des références culturelles ou par la revendication d’une marginalité ambiguë.
Comme d’habitude, amateurices confirmé∙es ou novices en la matière, fans ou détracteurices, si l’idée d’interroger ce genre qui divise vous plaît, restez connecté∙es !
Et si vous souhaitez vous lancer également dans cette aventure, écrivez-nous sur l’Instagram de TrENSistor 🙂
Titres cités dans l’épisode, dans l’ordre :
Laura nous fait découvrir la rappeuse Eesah Yasuke, à la plume aussi incisive et poétique qu’engagée.
Comment définir le rap ? On réfléchit ici sur les stéréotypes autour de ce genre qui les entretient lui-même, et notamment sur le lien entre rap et banlieue.
Aujourd’hui Marseille est l’une des villes les plus emblématiques du rap français : mais comment l’est-elle devenue ? C’est ce que nous raconte Clara ici.
Découvrez une nouvelle image du rap avec des analyses qui se focalisent sur les textes, grâce à des approches littéraires comme sociologiques, historiques, géographiques…
Pas question pourtant de se restreindre au « rap à texte », et les autres formes de rap sont aussi étudiées lors de débats ou d’interviews.
Le but : interroger voire déconstruire nos stéréotypes sur ce genre varié, démêler le vrai du faux, reconnaître ses codes et ses écueils sans l’y réduire et prendre en compte les autres morceaux qui peuvent s’apparenter au rap sans pourtant en mobiliser les clichés les plus récurrents.
Et vous, quelle image avez-vous du rap ?