L'émission qui donne la parole aux étudiant·es de l'ENS dont les parents ne sont pas cadres pour discuter transfuge de classe et syndrome de l'imposteur
Une émission produite par Marie Bronner.
Une émission de Marie Bronner.
Pour ce numéro spécial de TrENSfuge, en lien avec le colloque inter-ENS sur l’égalité des chances (le programme ici), j’interview Eliot, élève en sciences sociales à l’ENS de Lyon. On aborde les questions d’origine géographique, de l’importance des “petites prépas”, mais aussi de son engagement associatif avec la création d’émENSip’ :
“Il y a une vraie méconnaissance – en tout cas c’est le sentiment que j’ai eu quand j’y étais – des territoires, ruraux en particulier, et des inégalités qui peuvent en découler, dans l’accès à l’enseignement supérieur, dans l’accès à l’information, dans l’accès matériel aussi […] et c’est ça qui m’a conduit à cocréer émENSip“
[Cet épisode a été enregistré hors studio, et la qualité sonore est donc différente des épisodes précédents, je m’en excuse]
Si vous souhaitez participer à ce podcast, ou que vous avez des questions, n’hésitez pas à m’écrire ici : marie.bronner@ens-lyon.fr
Dans ce numéro spécial du journal de la culture animé par François-René et Félix, redécouvrez en poésie l’actualité culturelle.
Alors que Mardi 24 Novembre 2020 doit se tenir une conférence par François Rastier, l’un des signataires du « Manifeste des Cents » publié dans Le Monde, Écharde et d’autres associations engagées de l’ENSL s’insurgent dans un communiqué.
Dans cet épisode 9, Hugo, étudiant à l’ENS de Rennes, me parle de la difficulté qu’il a eu à communiquer avec sa famille et le décalage qui s’est créé une fois avoir commencé les études supérieures, ou encore comment il a hésité à envoyer une lettre de démission parce qu’il ne se sentait pas à sa place.
Quand on demande aux gens à l’ENS ce que leurs parents font comme métier, il s’agit presque toujours des mêmes réponses : parents profs, parents ingénieurs, parents chercheurs, bref parents cadres. Mais comment le vivent celleux pour qui ce n’est pas le cas ? Comment se sentent les enfants d’agriculteurs, d’ouvriers, ou de commerçants ? Se considèrent-iels comme transfuges de classe ? Je leur tends mon micro pour en discuter avec elles et eux.