Des spécialistes échangent sur les pratiques de la radio.
Une émission produite par la Rédaction.
Une émission de Céline Autin et Myriam Mellouli enregistrée lors du direct « 6e Journée de la Radio ».
En 2016, l’Oxford Dictionary a choisi le terme post-truth, ou « post-vérité » en français, comme mot de l’année. Les médias font face à une vague de méfiance sans précédent dans l’opinion publique, tandis que les fake news et l’ère de la « post-vérité » semblent témoigner d’un rapport nouveau du public à l’information. Face à ce nouveau régime de « més-information », la radio peut-elle rester un média crédible ? Lui faut-il infirmer des contre-vérités ou informer ?
Au contraire d’une conception qui ferait de l’objectivité le but ultime du journalisme radio, cette table-ronde s’intéressera aux manières dont la radio, publique ou privée, associative ou commerciale, donne à entendre l’information et l’opinion aujourd’hui, en France comme à l’étranger. Ces deux pôles s’opposent-ils nécessairement ?
De plus, dans un paysage audio-visuel de plus en plus marqué par la concentration des médias, la pression de l’audience et les impératifs économiques, il s’agira de débattre des éléments qui pèsent aujourd’hui sur la fabrique de l’information, ainsi que sur celle de l’opinion : les médias seraient-ils sous influence ? Légitimité de ceux qui s’expriment au micro, transparence des prises de décision : nous interrogeons les pratiques des rédactions.
Invités :
Une discussion d’une heure et demie sur la manière dont on parle politique à la radio.
Fañch Langoët — « Radio Fañch » — nous emmène dans sa radio idéale.
Wikileaks n’est pas une question de transparence mais d’information. Retour sur une affaire qui questionne les nouveaux modes d’informations.
Chaque année, à l’occasion de la Journée de la Radio, nous interrogeons les pratiques de la radio avec des invités issus du monde de la recherche, du journalisme ou de la création sonore, qui discutent et débattent pendant une heure et demie en direct et en public.