Je m'appelle / Titre Provisoire

Du 19 au 29 octobre 2017, c’est le festival de théâtre Sens Interdits à Lyon ! Le festival, à forte teneur politique, propose des pièces étrangères et des rencontres avec des metteurs-euses en scène invité-e-s. Pour cette 5e édition, les frontières, la violence et la Colombie sont à l’honneur. Toutes les informations et la billetterie sont disponibles ici.

Au sommaire de cette émission, deux spectacles et trois critiques pour en parler : Urcyle, Juliette et Coline. On commence avec Je m’appelle, un spectacle de rue sous forme de monologue. En plein milieu de la place de la République, le comédien Garniouze y joue un cortège de SDF, d’ouvriers, de pauvres et de laissés-pour-compte, de damnés de la terre… Le texte est d’Enzo Cormann – et manifestement, son interprétation par Garniouze a conquis nos critiques.

Puis nos chroniqueurs-euses reviennent rapidement sur Titre provisoire, une pièce libano-syrienne jouée au théâtre des Subsistances. Waël Ali met en scène, tout en la dépassant, l’histoire familiale de la comédienne Chrystèle Khodr, à partir d’une cassette audio. Car au fond, il ne s’agit pas tant de produire une pièce achevée, close, autour d’une famille, que de créer et de montrer le spectacle en train de se faire devant les spectateurs et spectatrices.