Redonner une liberté à des voix enfermées, le temps d’une lettre.
Une émission produite par Beubeu.
Une émission de Beubeu.
Une lettre d’Antonio Gramsci, philosophe, écrivain et théoricien politique italien emprisonné par le régime fasciste mussolinien de 1927 à sa mort en 1937. Il fut avant son emprisonnement membre fondateur du Parti communiste italien et co-créateur et rédacteur avec Angelo Tasca, Palmiro Togliatti et Umberto Terracini de la « revue de culture socialiste » L’Ordine nuovo qui visait à fournir aux ouvrier une éducation politique et culturelle et à les rendre autonomes dans la construction de leur propre culture.
Comme intellectuel marxiste il a développé la célèbre théorie de l’hégémonie culturelle, et a aussi bien travaillé durant son emprisonnement sur l’histoire de l’Italie, le nationalisme, l’oeuvre de Machiavel ainsi que l’époque de la Renaissance et de la Réforme. Retour en voix et en sons sur une de ses lettres tirées de ses Lettres de la prison, écrite en 1927 depuis la prison de Milan lors de sa première année d’enfermement.
Annett Richter, spécialiste de relations internationales et de diplomatie, en ligne depuis le siège de l’ONU à New York, répond aux questions de LMNSP.
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Aujourd’hui, dans l’édito éco, nous revenons sur la tribune d’Antoine Bozio publiée dans Le Monde du 12/12/2019 : « Avec cette réforme des retraites, « une impression de formidable gâchis » ».
Car une incarcération ne peut se comprendre sans son contexte, sans ses voix, retour en sons sur des lettres de prisonnier.e.s d’époques variées. Redécouvrir ensemble au fil des voix et des archives les conditions d’incarcération, le monde carcéral et les idées qui en émanent. Ce que les humains font de la prison, et ce que la prison fait des humains.